La chance… en avoir, ou pas ?

«Je n’ai jamais de chance », « la chance c’est toujours pour les autres », « j’ai eu de la chance sur ce coup-là »… «  …

 

Notre langue abonde d’expressions qui tendent à placer la chance comme quelque chose qui nous serait extérieur, lié au hasard ou aux bonnes fées qui se seraient penchées (ou pas !) sur notre berceau.

 

Bref la chance, on en a, ou on n’en a pas, mais on ne peut pas y faire grand-chose….

Et si ça ne fonctionnait pas comme cela ?

La place de l’humain est assez ambiguë, dans cette vision… Quelque part entre déresponsabilisation complète et culpabilisation !

 

Culpabilisation : « travaille, et tu réussiras dans la vie », disons-nous aux enfants… Cela formate des adultes qui, lorsqu’ils sont malmenés par leur vie professionnelle, ne peuvent que penser qu’ils n’ont pas travaillé assez… Et filent tout droit vers le burn-out !

 

Déresponsabilisation… parce que si la chance est un cadeau de naissance, les jeux sont joués dès le départ et il ne servirait à rien de chercher à dévier d’un destin tout tracé. Tel Œdipe qui, quoi qu’il fasse, finira par tuer son père et épouser sa mère. Nous sommes « formatés » par les tragédies grecques….

 

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La vision chinoise classique est différente :

L’homme n’est ni tout puissant, ni impuissant : il doit composer avec deux forces qui sont le ciel (c’est-à-dire le temps) et la terre (c’est-à-dire l’espace).

Ainsi, le succès d’une entreprise ou d’une action ne dépend pas seulement des compétences propres de la personne, ni de sa motivation, de ses efforts, de ses talents…(mais ça compte quand même, bien-sûr, et il importe de cultiver son propre talent et ses compétences propres car la chance ne sourit pas forcément aux incompétents ou aux fainéants !)

Le succès provient d’un alignement entre ces forces qui sont propres à l’individu, avec des forces temporelles et des forces spatiales : la bonne action, au bon endroit, au bon moment !

 

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Pour aligner ces 3 forces, c’est plus simple si on a pris le temps de les décoder :

    • Décoder nos talents, les voies de notre réussite, grâce aux BaZi : l’objectif que je poursuis est-il bon pour moi ? est-ce cela que je dois accomplir ? On peut poursuivre tout sa vie des objectifs qui sont en fait toxiques pour nous… et comme la vie est bien faite, nous n’y arrivons pas ! Ce qui peut être frustrant tant que l’on ne comprend pas le message…
    • Décoder l’impact du temporel, également avec les BaZi : quel est le bon moment pour agir ? le mois prochain, l’an prochain, dans 10 ans ? Ou tout de suite ? dois-je accélérer, ou ralentir ?
    • Décoder l’impact du spatial, grâce au Feng Shui classique : me placer afin que le lieu me donne un coup de main, et m’épaule dans ce que je cherche à accomplir.

Ainsi la chance provient d’un alignement, d’une mise en cohérence : être à sa place (dans tous les sens du terme !), être au bon endroit, et être dans le bon timing…

Alors le chemin s’aplanit, les opportunités arrivent, sous forme d’événements, de personnes, de rencontres, de synchronicités.

Cet alignement, c’est le sens de l’idéogramme « Wang », le Roi (ou le souverain) : aligner nos actes, l’espace et le temps, n’est-ce pas ainsi que nous trouvons notre royauté intérieure ?

 

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