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Ne nous laissons pas manipuler par le Tigre

Lors du second tour des élections présidentielles, il y a danger de nous laisser manipuler par le temporel. Décodons les énergies du moment pour garder la maîtrise de notre décision.

Les enjeux d’un vote

Nous vivons une période particulière, avec dans les deux semaines qui viennent, une décision individuelle à prendre (quel bulletin de vote glisser dans l’urne au second tour ? Le bulletin Macron ou le bulletin Le Pen ?).
Mais, cette décision individuelle, aura un impact collectif évident :

  • A court terme, qui sera notre prochain président de la République ?
  • A long terme, quelles seront ses décisions, ses positions ? Quels événements en découleront ?

Car les décisions d’un président de la République française ont de multiples impacts, au niveau international, national, social, économique, sanitaire (c’est la découverte de ces dernières années !) … et à notre niveau individuel aussi.

Une décision impactée par le temporel

Ces impacts de long terme sont dépendants d’une décision prise à un instant T.
Je suis prise d’un vertige en pensant cela. Choisir un président, sous la pression de l’actualité ou de l’oubli de cette actualité ?

Ne sommes-nous pas capables de prendre un peu de hauteur, et de faire un effort de mémoire au-delà des 2 dernières semaines ?

En tant que décodeuse du temporel, je voudrais éclairer le moment dans lequel nous sommes. En effet, le temporel nous impacte, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou non. Comprendre de quelles influences nous sommes les jouets, par quelles influences nous sommes manipulé.e.s, doit nous conduire à en reprendre le contrôle.

Je voudrais principalement insister sur deux choses, en plein et en creux :

En plein, beaucoup de Bois

Nous sommes l’année du Tigre (d’Eau), le Mois du Dragon (de Bois). En plus de cela, le 24 avril nous serons un jour de la Chèvre (de Feu).  Il y a donc beaucoup, beaucoup, beaucoup de Bois. Le Bois a à voir avec les émotions et en particulier la colère.
Nous courrons donc, individuellement, le risque de trancher de façon impulsive, sous le coup d’émotions, et en particulier de colères accumulées, de frustrations.

Pour ma part j’ai été frappée par une chose, y compris en m’observant moi-même : j’ai été particulièrement sensible à la voix des candidats. Non pas les mots qu’ils employaient ni leurs attitudes, leur gestuelle (mais j’adore me livrer à cet exercice : repérer les techniques, tenter de retrouver l’animal au naturel derrière le boulot des coaches et des consultants en image et en communication politique !). Mais le ton, le rythme, la vibration, l’énergie qui s’en dégage.  Et je pense que la voix n’est pas pour rien dans l’échec de plusieurs candidats qui n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts. Elle n’est pas pour rien dans certaines campagnes qui n’ont « pas imprimé ».
La voix, c’est un vecteur d’émotion : c’est une connexion vibratoire directe. Ça a été pour moi une prise de conscience intéressante… qui reste à explorer.

En creux, l’absence du Métal

Pas de Métal ni dans l’année ni dans le mois. Le Métal contrôle le Bois. Il ne le détruit pas, il le structure, le met en forme et l’empêche de déborder. Le Métal est la voix de la Raison, c’est le raisonnement capable de relier les événements, de faire l’effort de mémoire nécessaire pour repérer des incohérences, des mensonges, les chausse-trappes.

Le Métal c’est tout simplement la capacité à décider par un raisonnement construit. Faute  de  Métal on risque d’avoir beaucoup d’abstention ou de bulletins blancs, peut-être.

« Il y a danger »

Bref, un débordement d’émotion et de colère, et une absence de capacité de rationaliser ce qui se joue : « Il y a danger », dirait le Yi Jing.

  • Danger de prendre des décisions  sur un coup de tête, sous le coup de l’impulsivité et de passions tristes (pour citer Spinoza)
  • Danger de ne pas écouter notre raison.
  • Et danger de payer pendant 5 ans ou plus, le prix d’un instant de débordement, d’un moment où nous avons écrasé lourdement notre pied sur la queue du Tigre.

Conclusion : reprenons le contrôle de nous-même !

Aussi, pour que ce choix important soit vraiment le nôtre, et pas celui de passions tristes qui seraient excitées par les influences temporelles, je vous invite à faire votre choix en ajustant vos filtres : un peu plus de rationalité, un peu moins d’émotivité.

Compensons ce que le temporel nous met dans les roues…

Parce que nos décisions individuelles immédiates auront, c’est évident, un impact collectif sur le long terme. Et la première décision à prendre, c’est de  se déplacer pour aller voter.

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