Gérer son temps avec les bazi et Isabelle Sengel

Trucs et astuces pour mieux gérer son temps.

« J’ai pas le temps », « le temps file », « on n’a plus le temps de rien »…

Parfois, peut-être comme beaucoup de gens, vous avez la sensation de n’avoir plus le temps de rien faire, de courir. Vous vous sentez stressé-e, tendu-e. Vos proches, votre patron, vos collègues, tous vous assènent la même phrase, comme une forme d’évidence :

« Il faut que tu apprennes à mieux gérer ton temps ! »

« Quand on veut on peut, c’est une question d’organisation ! »

Ah, la gestion du temps…Comme si il existait des recettes miraculeuses pour ça.

Vous attendez des « trucs et astuces » faciles à appliquer et garantis à 100% ? Moi, je n’y crois pas du tout.

Certes, il y a pléthore de formations…Mais à chaque fois on se dit :

« c’est bien, mais ce n’est pas pour moi, ça ne s’applique pas à ma situation / pour moi ce n’est pas pareil, parce que… »

Gérer son temps, des principes à réactualiser

Quand j’ai commencé ma carrière comme consultante et formatrice en développement personnel, voilà les principes qu’on transmettait :

  • Clarifiez vos priorités
  • planifiez
  • Evitez les interruptions
  • Apprenez à déléguer, à dire non, à demander

J’ai la sensation que, dans le monde actuel, ces principes ont pris un sérieux coup dans l’aile.

Car le monde est volatile, complexe et incertain :

  • Comment gérer ses priorités, planifier, quand l’imprévu domine ? Quand rien ne se passe comme prévu ?
  • Comment éviter les interruptions, quand les alertes (les mails, les alertes infos…) sonnent en permanence, sur les multiples écrans qui nous entourent ?
  • Comment « dire non », quand on est soumis en permanence à des doubles contraintes (respecter la durée légale du travail, mais rester disponible et respecter les échéances…), ou que la pression sociale nous renvoie une exigence de performance multiple : il faut être performant au travail, dans l’éducation donnée aux enfants, dans la tenue de son foyer, et même dans les relations amoureuses… ?
  • Comment « faire une demande », quand on a une peur maladive d’entendre un « non » ?

Il y a de quoi être un peu déboussolé-es !

 

Gérer son temps, finalité

Mais, en fait, gérer son temps à quoi ça sert ?

On ne cherche à gérer que les ressources rares… Le temps ne se stocke pas, donc tout temps perdu est une perte sèche.

Gérer son temps est utile quand on a besoin d’un certain niveau de performance, il s’agit aussi de rendre ce temps utile, productif : que chaque seconde ou chaque heure nous fasse avancer vers… mais oui, au fait, nous fasse avancer vers quoi ?

C’est là que les réponses peuvent être différentes :

  • « Vers l’atteinte des objectifs donnés par l’entreprise, bien sûr ! »
  • « Vers l’accomplissement de soi ! »

Eh bien pour moi, il s’agit d’avancer sur sa route personnelle, sur son chemin de vie, sur l’atteinte de ce que nous sommes venus accomplir dans cette vie-ci… dans le respect de notre vitalité personnelle !

C’est cela, la performance ultime ! trouver sa place, l’occuper pleinement, accomplir notre destinée !

Cela peut être dans un cadre familial (les mamans gèrent aussi leur temps, O combien !), pour les « loisirs », ou dans un cadre professionnel, que vous soyez salarié ou indépendant.

 

Gérer son temps, comment ça marche ?

La réalité c’est que la Gestion du Temps, c’est bien au-delà de simples techniques qu’on peut apprendre et appliquer…
C’est aussi affaire de connaissance de « soi », et particulièrement, de « soi dans l’incertitude » !

  • On me dit d’anticiper, de planifier… mais peut-être suis-je plus à l’aise dans l’adaptation permanente, dans le fait de prendre le courant comme le font les oiseaux et les poissons ?
  • On me dit dapprendre à dire non … mais peut-être suis-je dans l’incapacité de le faire, parce que des blessures anciennes me mettent dans une peur panique d’être abandonné-e si je ne dis pas « oui » à toutes les demandes qui me sont faites ?
  • On me dit de planifier ma journée en commençant par l’urgent / important, puis de planifier l’important/non-urgent (avant qu’il ne le devienne !), de déléguer l’urgent / non important (sympa pour les autres…), et surtout de laisser tomber le non-important / non-urgent. … ok. Mais cela n’intègre pas le fait que mes rythmes sont peut-être différents, je suis peut-être plus inspiré-e le matin, plus concentré-e l’après-midi … et peut-être même particulièrement dynamique la nuit (tiens, c’est peut-être pour cela que je suis réveillée à 1h du matin ?)… si je ne tiens pas compte de mes rythmes naturels, je suis dans l’effort en permanence et je m’épuise…
  • On me dit de réduire les interruptions, mais par quoi et par qui suis-je interrompu-e ? par mon conjoint, mes enfants ? par mes collègues, mes clients ? ou par les alertes des mails, des infos en continu ? Mais notre rapport au temps passe par des mécanismes profonds… La conformité à un esprit sacrificiel transmis de génération en génération, la valeur plaisir, l’ennui qui fait qu’on cherche à s’échapper à la moindre occasion …

Mieux vous connaitre dans votre relation au temps, cela vous intéresse ?

  • La première étape est de faire votre bilan énergétique personnel : à partir de votre date de naissance, à l’issue d’un rendez-vous de 2 heures, vous en saurez plus sur vos rythmes personnels…Les vôtres, pas ceux que votre manager ou un formateur en gestion du temps voudront vous imposer…. Vous en saurez plus aussi sur les nœuds profonds qui vous empêchent de garder la maîtrise de votre temps.
  • La deuxième condition est d’utiliser l’agenda annuel, qui trouve surtout son utilité si vous avez commencé par l’étape précédente !
  • … En attendant ma formation en construction sur la gestion du temps…. Mais chut, c’est pour 2022 !

Ce projet vous intéresse ?

Vos commentaires nourriront ce projet de formation, c’est la meilleure façon d’y trouver des solutions qui marcheront pour vous !

COMMENTAIRES

  • 26 octobre 2021
    répondre

    Gabriel Garcia

    Hum , voilà qui est intéressant !

    Je vous lirais avec attention .

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