Les personnes qui me contactent me disent souvent ceci :
« Dans le domaine des chinoiseries (Feng Shui, BaZi….), les formations, c’est vraiment le maquis…Comment s’y retrouver ? »
Dans cet article, je vous donne quelques conseils.
J’émaille cet article avec le retour d’expérience et les points de vigilance des personnes qui ont commencé des formations ailleurs et me contactent ensuite.
Un préalable…
Peut-être que vous pensez :
« Elle essaie de vendre sa soupe et la conclusion va forcément être « venez chez moi, j’ai les meilleures formations ! »
C’est bien mal me connaître.
- Je ne cherche pas à « faire du chiffre » et à remplir mes formations. La formation est une partie de mon activité, ce n’est pas la principale, je suis avant tout une praticienne.
- Je suis avant tout convaincue du caractère sacré de ce que je transmets. La conséquence, c’est que ce n’est pas pour tout le monde. En particulier, ce n’est pas pour ceux qui veulent des « tips faciles » ou qui veulent nourrir leur ego. Donc, si vous entrez dans cette catégorie, ce n’est pas chez moi qu’il faut venir vous former.
- Mon offre de formation ne s’adapte pas à tous les projets. Donc si cet article vous permet d’avancer sans me contacter, c’est ok comme ça.
Ceci étant posé, allons-y pour quelques conseils pratiques.
Clarifiez vos objectifs
ça, c’est vraiment la base !
Pourquoi, et pour qui, voulez-vous vous former au Feng Shui ou aux BaZi ?
- Voulez-vous une simple initiation, pour voir et découvrir une technique dont vous ignorez tout ou presque ? (suivre une initiation à la place de lire un livre, ou en complément…)
- Voulez-vous vous former pour traiter votre propre cas ? (et dans ce cas, peut-être qu’une consultation par un expert feng Shui / BaZi pourrait mieux vous convenir ? Ce serait évidemment moins coûteux)
- Voulez-vous aider vos proches et vos amis avec ces techniques ? (et dans ce cas, pour quelles raisons voulez-vous les aider ? est-ce que vous former, vous est le meilleur moyen ? Pourquoi ne pas leur conseiller de contacter un praticien Feng Shui ou BaZi ?)
- voulez-vous en faire un métier ?
En résumé :
Voulez-vous acquérir des connaissances génériques, ou faire un travail de connaissance de vous-même / de votre lieu ?
Ces connaissances, de quel type sont-elles ? Souhaitez-vous des savoirs, des savoirs-faire, des savoirs-être ?
Clarifiez vos motivations
Mais …c’est la même question ? Pas du tout. Pour répondre à cette question des motivations pour se former au feng Shui ou aux BaZi, il faut explorer ces questions-ci :
« Pour quelles raisons est-ce que je souhaite atteindre cet objectif ?
Est-ce moi qui le souhaite, ou est-ce quelqu’un d’autre ?
A quel désir profond cela correspond-il ? »
Les arts chinois ouvrent la porte à un travail sur soi. Que vous le souhaitiez ou non, entrer à leur contact n’est jamais neutre et change votre vision des choses. Souhaitez-vous aller sur cette voie ? ou est-ce que cela vous effraie ?
Quelle est cette force qui vous emporte d’instinct ? C’est une réponse que j’entends de plus en plus souvent :
« Je ne sais pas ce que je vais en faire, mais je sens juste qu’il faut que j’y aille. C’est une force irrépressible ».
Cette réponse est acceptable. Les réponses viendront peut-être plus tard, dans le processus de transformation. Toutefois il peut être sage et plus efficace, dans ce cas, de commencer par une étude BaZi, qui vous aidera probablement à identifier et comprendre cette force irrépressible.
Vouloir aider les autres, vouloir être utile, c’est tout à fait acceptable... Si ce n’est pas une façon de compenser une blessure personnelle (blessure d’abandon, blessure de rejet…).
Et aussi, aider les autres, dans le fond, est-ce la vraie raison ? N’avez-vous pas le droit de vous offrir un cadeau personnel ?
Faire métier des BaZi et du Feng Shui ?
Enfin, si votre idée est d’en faire un métier, je vous livre mes réflexion sur le sujet.
Des outils dans une boîte à outils… Au service de quelles finalités ?
Feng Shui et BaZi, pour moi, sont comme des outils dans une boîte à outils. Ce n’est pas réducteur.
Lorsque j’ai créé mon entreprise en 2008, une amie m’a aidée à réfléchir à mon offre. Quand je lui ai dit
« Je suis praticienne en Feng Shui et BaZi« ,
elle m’a répondu :
« Ce que tu dis là, c’est comme un plombier qui dirait » moi, j’ai un chalumeau et une clé à molette ». La question c’est qu’est-ce que ça permet de faire ? ça répond à quelles problématiques ? »
S’agit-il d’une boîte à outil de coach, de thérapeute, de professionnel de la connaissance de soi et du développement personnel, de l’accomplissement de soi ?
S’agit-il d’une boîte à outil de professionnel des lieux, du rééquilibrage énergétique, de l’aménagement, de la conception des lieux ?
Mieux vaut clarifier votre projet professionnel global, avant de savoir si la formation Feng Shui ou BaZi (et quelle formation) s’inscrit en cohérence.
« Faire du fric », ou gagner de l’argent, avec le Feng Shui et les BaZi ?
Une personne m’a demandé combien on gagnait en tant que praticien en Feng Shui et BaZi. Je lui ai répondu qu’à mon sens, c’était mettre la question dans le mauvais ordre.
Je l’ai dit plus haut : pour moi, Feng Shui et BaZi sont sacrés. Vouloir « faire du fric » avec ces techniques, en vendant des formations ou des consultations sans respecter leur caractère sacré, c’est donc sacrilège.
Pour autant, vouloir gagner sa vie avec des prestations feng Shui et BaZi est normal et acceptable. Tout travail mérite salaire. Le temps de formation, de travail sur soi, d’hygiène de vie personnel, … tout cela mérite une juste rémunération. Ce n’est pas la même chose que « vouloir faire du fric ».
Je vois ma rémunération comme la rétribution de ma juste place dans l’univers, au service du Ciel-Terre, du service que je rends à mes clients, et qu’ils reconnaissent ainsi. Toutefois je ne cherche pas à faire fortune (« faire du fric », donc) en développant une multinationale des arts énergétiques chinois.
En résumé, « faire du fric » et gagner sa vie, ce n’est pas pareil. C’est une question de finalité, d’intention. Pour moi, la rémunération est une résultante et non un objectif premier. Il est important de comprendre comment votre futur formateur se positionne sur ce point.
Dernier point, « faire du fric » peut passer aussi par le fait d’exiger que vous achetiez un matériel particulier, onéreux, vendu par le formateur. C’est fréquemment le cas des Luo Pan dans les formations en Feng Shui.
Clarifiez vos contraintes
Après la finalité du projet, posez-vous la question de vos contraintes pour ce projet de formation en Feng Shui ou BaZi.
Quelle est votre disponibilité temporelle ? Quand et combien de temps, répartie comment ? (le weekend, les vacances, les jours de semaine…en journée ou le soir…?). Cela pourra en particulier clarifier si vous préférez une formation à distance ou en présentiel.
Quels sont les moyens financiers que vous souhaitez / pouvez allouer à ce projet (coût de la formation, des trajets, de l’hébergement, du matériel à acquérir…). Quels financements de la formation pouvez-vous obtenir ?
Quelles sont vos capacités et vos compétences sur le numérique ? Avez-vous un équipement correct, une connexion internet efficace ? Vous sentez-vous capable d’investir en matériel et en compétences sur ces aspects ? Dans le cas contraire, privilégiez peut-être le présentiel.
A quelle échéance voulez-vous avoir terminé la formation ? Sur ce plan, distinguez ce qui est de l’ordre de l’impatience liée à une forte motivation, et la réalité des échéances.
Si vous avez d’autres projets de formation en cours, je vous invite à étaler vos projets. Je déconseille formellement de suivre plusieurs cursus aussi prenants en même temps, même si les thématiques sont proches :
Praticien en Médecine traditionnelle chinoise et feng Shui
Praticien en Feng Shui et praticien en BaZi …
Cela semble compatible, mais en réalité il est compliqué de s’impliquer en même temps sur deux cursus qui vous font travailler aussi profondément.
Recherchez les organismes de formation feng Shui et BaZi
Une fois clarifiés vos objectifs, vos motivations, vos contraintes, mettez-vous en recherche de la formation en Feng Shui ou BaZi qui vous conviendra. Sur internet, ce n’est pas le choix qui manque !
Utilisez plusieurs mots clés différents. Listez les sites qui vous parlent le plus.
Regardez le programme, la durée, le rythme proposé, l’organisation (en groupe, ou individuel par exemple)
Clarifiez les effectifs maximums de la session.
Posez-vous la question de l’adéquation programme / projet / moyens
Posez-vous la question de la cohérence d’ensemble, entre le programme et la durée, et entre ce programme et vos objectifs. Interrogez le dosage théorie / pratique, les exercices qui vous sont proposés. Les techniques chinoises ne peuvent être acquises et comprises sans un minimum de pratique.
Est-ce que l’ensemble fait sens ? Par exemple, un grand groupe de 200 participants, des questions posées par chat, avec un objectif professionnel… Est-ce vraiment sérieux ?
Il existe des cursus qui rallongent les durées en mélangeant les sujets (feng shui et création d’entreprise, feng shui et géobiologie etc…). Le résultat c’est de la confusion, avec des participants qui, après plusieurs semaines de formation en présentiel, se sentent dans l’incapacité de pratiquer leur art. Les organismes qui procèdent ainsi ont trouvé un super « business model » : vendre des jours de formation, sans former de concurrents. En bref, le nombre de jours ou d’heures n’est pas une garantie de qualité ni d’efficacité. Cela peut même être contreproductif et renchérir la formation (plus de temps à passer, de déplacements, etc).
Si vous poursuivez un objectif de découverte personnelle et d’initiation au feng Shui, vous n’avez pas forcément besoin de plonger dans l’apprentissage des Étoiles volantes. Si vous poursuivez un objectif professionnel, ce serait plus problématique de s’en passer (mais vous pourrez toujours compléter par ailleurs si besoin). Mais si vous allez sur ce terrain-là, faites-le sérieusement : vous promettre de maîtriser le feng shui traditionnel, y compris la forme de la boussole, en 3 journées, cela ne fait pas sens.
Passer de la trame énergétique (en BaZi) ou de la carte énergétique (en Feng Shui) à une interprétation avec des conseils efficaces, c’est ce qui est le plus compliqué, ce qui demande le plus de temps d’étude et de pratique. Si c’est votre objectif, calibrez votre projet en cohérence, et dans la durée.
L’investissement demandé doit être en cohérence avec la finalité. Une formation peu onéreuse ne peut pas déboucher sur une pratique professionnelle sérieuse, même si un coût élevé n’est pas une garantie de résultat !
Ne cédez pas à la manipulation des experts en marketing
Regardez ce que vous inspire les sites internet que vous avez repérés, les outils de communication : font-ils très amateurs, vieillots ? ou au contraire très « business », avec une approche marketing appuyée ?
Ne vous laissez pas manipuler par des arguments de vente basiques : « dépêchez vous, il ne me reste plus qu’une seule place... », « Si vous vous inscrivez d’ici demain je peux vous proposer une remise de x%… »
Les ateliers gratuits, avec des boutons pour s’inscrire immédiatement à une formation longue en Feng Shui ou BaZi, en profitant d’une offre alléchante mais éphémère, sont les variantes actuelles de ces techniques de vente. Ne vous laissez pas manipuler, rappelez vous de cet adage marketing : « si c’est gratuit c’est que c’est vous le produit » !
Tout est fait, dans le monde actuel, pour nous inviter à déclencher l’acte d’achat et de consommation sans trop réfléchir, sous le coup de l’impulsivité. Cette approche me paraît bien peu respectueuse du caractère sacré de nos techniques.
Si vous voulez en faire profession, quel est l’accompagnement qui vous est proposé ?
Si vous souhaitez pratiquer le feng Shui ou le BaZi dans un cadre professionnel, vous aurez probablement besoin d’accompagnement à la pratique.
On me pose parfois la question sous cette forme :
» A l’issue de votre formation, est-ce qu’on est autonome pour pratiquer ? »
Il n’est pas simple de répondre à cette question de l’autonomie, qui dépend aussi de facteurs personnels (on peut être compétent sans se sentir compétent, et inversement !) et de la complexité des cas sur lesquels vous aller tomber.
Vérifiez si, dans le programme ou en complément à la suite de la formation, vous avez la possibilité de poser des questions, de profiter d’ateliers, de supervisions, d’un forum… Questionnez les conditions d’accès : coût, planning. Vérifiez la tangibilité de ces dispositifs, via les témoignages de personnes formées (on peut promettre des choses sans les organiser ensuite, et j’ai plusieurs témoignages de personnes qui n’ont jamais reçu de réponses à leurs questions malgré leurs relances). Les échanges de vive voix (en visio, audio ou en présentiel) sont toujours préférables pour faire comprendre, transmettre les subtilités de cette pensée.
La question de la certification…
On me demande parfois « Est-ce que la formation est certifiante ? Délivrez-vous un certificat ? »
Posez-vous la question. Est-ce important pour vous ? Pour quelles raisons ? Cela rejoint la question primordiale des objectifs (« obtenir une certification ») et des motivations (« pour me rassurer sur mon niveau, pour pouvoir rassurer mes clients sur ma compétence… »)
Clarifions les choses :
- En feng Shui et en BaZi, il n’existe aucun référentiel reconnu, sur lequel tout le monde serait d’accord. C’est peut-être dommage mais c’est comme ça et ça restera ainsi… c’est le cas traditionnellement, et il y a trop de querelles d’ego et de luttes d’influence dans le secteur pour qu’il en soit autrement. Je ne connais pas d’exemple d’harmonisation de référentiels qui n’ait pas été impulsée par le législateur. Avant que le législateur s’intéresse à l’harmonisation des techniques chinoises, l’eau va couler sous les ponts. Le seul législateur que cela pourrait intéresser, ce serait le pouvoir central Chinois, et ce ne serait pas une bonne nouvelle !
- Les certifications sont généralement des « machines à cash ». Elles doivent parfois être maintenues par la participation annuelle à un séminaire, un renouvellement, … Posez-vous franchement la question de l’utilité de cette certification. On vous promet l’inscription à un annuaire ? Pour ma part mes clients n’arrivent pas par ce biais là, mais par le bouche à oreille, les réseaux sociaux, le référencement de mon site internet… J’ai arrêté de délivrer le higher diploma de l’école dont je faisais partie, le jour où je me suis rendu compte que le fondateur avait validé des mémoires remplis d’erreurs. Normal : ils étaient en français, alors qu’il ne parle pas le français.
Échangez avec la personne qui va vous former
Au delà des facteurs objectifs (programme, durée, coûts…), il me paraît impératif de contacter la personne qui anime la formation que vous envisagez de suivre, et d’échanger de vive voix avec elle. C’est vraiment un point-clé, et aucun formateur ne devrait accepter de vous inscrire sans avoir discuté (de votre parcours, de votre projet…), en tout cas pour une formation à visée professionnelle.
Je parle bien de l’animateur, la personne que vous aurez en face de vous, et pas d’un commercial ni du fondateur de l’école.
L’animateur de la formation en feng Shui ou BaZi, quel est son profil ?
Intéressez-vous en particulier au profil du formateur.
Quelle est son expérience ? Quel est son métier de base, son cursus, son parcours personnel ?
Par qui est-il/elle formé.e ? Est-ce qu’il/elle exerce et pratique, ou est-ce qu’il/elle ne fait qu’animer des formations ? (et dans ce cas, comment être sûr que ce qu’il/elle transmet sera bien pratico-pratique et fonctionne dans la réalité ?)
Faut-il avoir des racines chinoises pour enseigner les arts chinois ?
C’est souvent un argument : « Je me rattache à telle lignée, je suis d’origine chinoise, etc… ». L’argument est spécieux pour plusieurs raisons :
- Ces techniques et les praticiens ont été décimées en Chine par la Révolution Culturelle dans les années 60. Donc les praticiens d’origine ont été chassés ou supprimés, ou ils sont rentrés dans la clandestinité.
- En émigrant dans d’autres pays, ils ont surtout cherché à gagner leur vie, et pas forcément à respecter la pureté originelle de ces arts. Penser qu’ils cherchent à les transmettre sincèrement et à éclairer l’humanité est a minima bien naïf.
- la Chine contemporaine, consciente du Soft Power porté par ses techniques ancestrales, cherche à reprendre la main sur leur enseignement. Dans un objectif de servir l’Empire du Milieu, et certainement pas l’humanité dans sa globalité.
- L’enseignement à la chinoise n’est pas forcément facile à digérer pour un occidental (barrière de la langue, utilisation de concepts, d’idéogrammes pas faciles à saisir dans notre culture…).
Si le formateur vous présente son origine chinoise, interrogez-le sur les avantages et les inconvénients que cela représente. Un bon pédagogue, un bon interprète, peut être plus adapté à un occidental.
Consultez les évaluations et témoignages
Consultez les témoignages, les évaluations, avec un œil critique. En effet, sur un site internet, il est logique de ne mettre que les évaluations bénéfiques, et de laisser de côté les critiques.
Les avis sur Google peuvent être plus complets, mais lisez aussi les commentaires : ne vous limitez pas à la note donnée. Soupesez les arguments factuels et étayés. En effet, les avis « bidonnés » existent aussi : soit dans un sens très négatif (cela peut venir d’un concurrent), soit dans un sens très positif (cela peut venir d’un ami). Intéressez-vous aux faits et aux réponses apportées par l’organisme. Regardez les dates, l’ancienneté, la régularité des commentaires.
Contactez de vive voix votre futur formateur
Pourquoi j’insiste sur l’importance d’avoir le futur formateur de vive voix ? C’est pour comprendre comment va se passer l’interaction avec la personne que vous aurez en face de vous :
- Quelle est sa capacité d’écoute, sa capacité à s’adapter à son auditoire ? sa capacité à expliquer et à (se) faire comprendre ?
- Comment réagit-il/elle en cas de question, de mise en contradiction ? J’ai l’exemple de formateurs qui, lorsque je leur posais une question technique aussi basique que « utilisez-vous l’heure solaire ou l’heure légale ? et comment calculez-vous l’heure solaire ? » ont réagi par un véritable « pétage de plomb », m’expliquant qu’ils pratiquaient la méditation depuis 15 ans et que ce n’était pas pour se laisser remettre en cause dans leur expertise . J’en ai déduit qu’il leur faudrait bien encore quelques décennies de méditation pour trouver la paix intérieure, parce que franchement, il n’y avait pas de remise en cause mais une simple demande de précision !
Branchez vos antennes
« Regardez la bobine » de votre futur formateur : ses photos (est-ce que vous en trouvez ?), ses vidéos s’il y en a. Regardez comment il interagit avec le public.
Lisez les articles de son blog : est-ce qu’il partage du contenu, régulièrement et activement ? Quelles sont les valeurs qui émanent de ce contenu ?
Le formateur est un interprète. Un traducteur. Un passeur. Il n’est jamais neutre par rapport à ce qu’il transmet : il le colore de son intention. Comment se positionne-t-il par rapport à ce qu’il enseigne ? Quelles sont ses intentions, dans l’acte de transmettre ?
Est-ce qu’il valorise la loyauté à une lignée ? Sa créativité et ses découvertes personnelles ? Comment est-ce que tout cela résonne en vous, fait sens ? Quel est son rapport à la transmission de ces arts ? Voilà quelques questions à lui poser.
Ressentez-vous une dissonance entre l’image et la personne ? Le site internet, s’il a été fait par des pros du marketing, peut par exemple être très « pepsi, pêchu » , et la personne au contraire très peu dynamique…
Comment va son ego ?
Comment ressentez-vous le niveau d’ego, d’amour du pouvoir, de capacité d’exercer une emprise, de votre interlocuteur ? Parce que, il faut se le dire, ça fait vraiment partie des pièges fréquents dans tout enseignement en général, et dans les techniques énergétiques en particulier.
Quel est son niveau d’honnêteté intellectuelle ? De sincérité ? C’est difficile à évaluer … mais fort utile.
N’oubliez jamais que la personne qui vous forme vous voit peut-être comme un client, mais aussi comme un concurrent potentiel. Vous pourriez vendre les mêmes prestations que lui, plus tard… Comment se positionne-t-elle par rapport à cet écueil ? (je ne vous donne pas ma réponse, vous me la poserez par téléphone le moment venu !)
Concrètement, dans les témoignages que j’ai pu recueillir de personnes formées ailleurs, certaines ont reçu un enseignement faux, en contradiction avec l’enseignement reçu par le formateur lui-même (je le sais pour avoir été formée dans la même école). Voilà une façon efficace de vendre des formations sans former de concurrents. Mais pour ce qui est du karma de ces formateurs, je ne parierais pas… Tricher avec le sacré, c’est vraiment problématique !
Soyez attentif aux signaux faibles, aux synchronicités
Décoder les signaux faibles, la petite voix intérieure, les messages de votre intuition,
Apprendre à lire les synchronicités,
Tout cela fait partie de l’apprentissage de ces techniques. Nous sommes plus ou moins bien outillés pour cela (voir l’article « Le lien avec l’invisible : comment mieux le comprendre avec les BaZi en général et aux petits dieux en particulier »)
Très souvent, les personnes qui me contactent après une expérience malheureuse me disent ceci : « pourtant il y a eu des signes, j’ai raté mon train, on n’arrivait pas à se joindre….mais je n’y ai pas prêté attention. J’aurais dû….« .
Si les signaux virent à l’orange ou au rouge, posez-vous la question :
Est-ce le bon projet ?
le bon moment ?
le bon interlocuteur ?
Est-ce que j’ai des choses à faire / comprendre / travailler avant ?
Écoutez vous… C’est la première leçon pour tirer parti de ce genre d’enseignement.
Vous avez un projet ? Parlons-en ... Quand vous serez prêt.e !
Crédit Photo : olia danilevich: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/crayon-trombones-ecole-maquette-5088008/
4 Responses
La fin de cette article me donne une impression de déjà vu. Je pense à la formation que J’ai suivie sur 6 week-ends, qui m’a laissé qq frustration en fait. J’ai pu y apprendre pas mal de chose, certes, mais sur une question la prof nous donne son tableau, (qui avait des erreurs) pour nous corriger nous-même, J’ai tt repris, refait mon tableau, elle ne l’ai même pas vérifié. Quand je lui fait remarquer qu’il y a une erreur (ça peut arriver) elle me redonne ses corrections mais ça ne correspondait toujours pas.
J ai suivi la formation BaZi car je trouve ce domaine très intéressant et enrichissant, je connaissais un peu l astro chinoise mais 2% seulement de ce que renferme cet art, bref en écoutant la conférence ça a réveillé en moi un sentiment enthousiasme de joie, whaou c’est génial je veux apprendre, pour approfondie mes analyses, ma pratique pour offrir et partager plus avec mes clients, donc voilà pourquoi j’adore le BaZI, et que je souhaiterais continuer de me former de découvrir d avantage de cette pratique pour m’améliorer, et améliorer mes offres.
J ai été ravie d’avoir découvert vos articles sur les petits dieux, car notre prof, c est comme si elle faisait de la restriction d info et ça c’est frustrant, car c’est un coût de 1800 euros pour 6 week-end, mais je me dis que J ai encore bcp à découvrir et à apprendre de cet art passionnant.
Bonne soirée et merci pour vos articles.
Chris
Merci Chris, eh oui malheureusement j’entends souvent ce genre de choses. Courage, c’est vrai que les BaZi c’est passionnant !
Chère Isabelle
Un immense merci pour ce préambule à toute demande de formation. Il est tellement détaillé, Clair et devrait être employé finalement pour toute démarche d’apprentissage,
Merci merci de cet accompagnement à la bonne décision (chacun la sienne effectivement!).
Très belle journée et à bientôt car en ce qui me concerne je vais étudier cette idée avec très grand intérêt (feng shui).
Belle journée 🌿
Claire
Merci Claire, heureuse que cet article puisse vous être utile en effet, c’est mon but.
Quant à votre projet, on en parlera quand vous voudrez.
Belle journée et merci !