Dans la tête d’Hugo, au moment des choix dans Parcoursup

La prise de tête Parcoursup a commencé

Depuis quelques jours, les futurs bacheliers sont invités à formuler leurs vœux sur la plateforme Parcoursup. Pour beaucoup de jeunes et leurs parents, c’est le début d’une belle prise de tête… Et de beaucoup d’angoisses, car la question de l’orientation est de plus en plus stressante !

La génèse du projet d’orientation

« Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? »

Evidemment, la question de l’orientation n’attend pas le 20 janvier pour être posée : on pose cette question aux enfants dès leur plus jeune âge. Et on sourit de leurs rêves… Une confidence ? Moi quand j’étais petite je voulais être fermière, puis éleveuse de chevaux… bref ça a bien changé depuis ! Comme le montre mon parcours, tout sauf linéaire !

Puis on leur donne notre avis :

« Je te verrais bien faire Ingénieur ! »

 

Une joyeuse cacophonie…

Les choix d’orientation sont donc à la croisée d’influences diverses, comme de multiples voix qui parlent toutes en même temps. Pire qu’une réunion mal gérée, tout le monde parle en même temps, certains plus forts que d’autres, il y a aussi ceux qui se taisent alors qu’on devrait vraiment leur demander leur avis…

Comment arriver à prendre une décision dans tout ce vacarme mental ?

Ce qui se passe dans la tête d’Hugo (1) en ce moment…

Imaginez… Voici Hugo. Ou plutôt, voilà la cacophonie qui règne dans la tête d’Hugo en ce moment  :

Il y a son père :

« J’ai fait Polytechnique, mon père avait fait Polytechnique, si tu ne fais pas Polytechnique je ne serai pas fier de toi ! »

Il y a sa mère :

« Mais non, Hugo c’est un artiste, écoute-le quand il joue du piano, il a du talent et puis il aime ça, ça se voit ! en tout cas, moi, j’aurais tellement voulu faire du piano quand j’étais enfant, mais ça n’était pas possible pour mes parents de me payer les cours… »

Il y a ses professeurs :

« Hugo est un élève sérieux et appliqué, mais il n’a pas le niveau suffisant en mathématiques pour réussir une classe prépa scientifique. Il serait mieux dans une filière sanitaire et sociale, il y a beaucoup d’emplois dans ces filières »

Il y a ses amis  :

« Si tu ne gagnes pas un max de flouze, tu peux rien faire dans la vie ! Commercial c’est génial, tu vends deux appartements dans le mois ou trois voitures, et le reste du temps tu sors en boîte et t’emballe les filles ! »

Bref, à ce stade, tout le monde donne son avis mais par rapport à ce qu’il projette pour Hugo, par rapport à ses envies à soi, à ses frustrations à soi… Mais qui se soucie vraiment de ce qui est « bon », « juste »,  pour Hugo ?

Il y a Petit Hugo,

celui qui disait quand il avait 10 ans :

« Moi je veux être VETERINAIRE et soigner les vaches de Papi ! »…

Et il y a Grand Hugo,

avec une foultitude de questions qu’il garde en lui et qui l’empêchent de dormir la nuit :

« C’est quoi, le sens de ma vie ? C’est quoi, ma place ? Comment on fait, pour sauver la planète ? La biodiversité qui s’érode, le climat qui se réchauffe, comment je peux faire pour arrêter ça ? Quel métier je pourrais faire pour que la planète reste belle, que tout le monde soit heureux, qu’il y ait la paix dans le monde ? Mais est-ce que ça existe, un métier comme ça ? Et est-ce que je vais gagner suffisamment bien ma vie pour fonder une famille, nourrir une femme et des enfants ?

Mais d’abord, est-ce que c’est vraiment ça que je veux pour être heureux, une femme et des gosses ? Si je n’y arrive pas, qu’est-ce qu’ils vont penser de moi, mes amis, mes parents ? Petit, je voulais être vétérinaire, mais je ne suis pas assez bon en math et SVT, je ne vais jamais y arriver, et puis bosser comme un fou je ne sais pas si j’ai envie de ça… Mais c’était mon rêve, quand même… Alors abandonner mon rêve, ça me fait flique aussi !

Mais ‘faut que je me décide, maintenant… Et si je me trompe ? Et si je n’y arrive pas ? Et si je n’aime pas les études que je vais choisir ? Papa et maman vont être déçus, si je n’arrive pas à avoir ce diplôme. Ils n’arrêtent pas de me dire que ça leur coûte cher, les études de mon grand frère Baptiste.
Si je me plante, est-ce que j’arriverais à changer de filière ? J’essaie de comprendre les filières mais c’est hyper compliqué, ça se croise dans tous les sens, j’y comprends vraiment rien !

Comment je vais faire ? Tout le monde me met la pression en me disant qu’il faut que je prenne une décision, que je suis libre de mes choix, mais moi je n’ai pas l’impression d’être libre, j’ai l’impression de devoir faire plaisir à plein de gens différents, de devoir être loyal à plein de trucs différents… J’ai l’impression qu’en plus je suis un incapable parce que je n’arrive pas à trancher. Et plus ça va, plus j’ai l’impression que mon père me méprise pour ça, et plus ça m’angoisse, et moins j’y vois clair…. »

Dans le coin de sa tête, à Hugo,

il y a un tout petit garçon qui reste dans l’ombre, qui jouait aux lego, et construisait des cabanes avec son grand père adoré (pas le Polytechnicien, l’autre, celui qui  élevait des vaches) et qui ne rêve que d’une chose : construire des maisons à ossature bois, ou des cabanes, ou des tiny houses, mais en tout cas, faire des choses concrètes avec ses mains….

La morale de l’histoire ?

  • On choisit un métier, plus que des études. Dans ce métier, il faut prendre en compte ce qu’on fait concrètement mais aussi le contexte dans lequel on le fait, les personnes avec qui on travaillera… Parce que travailler dans un bureau si vous êtes fait pour vivre en extérieur, ça va être difficile à la longue !
  • Ce métier, on peut aussi le construire. Je passe mon temps à le dire à mes étudiants d’architecture intérieure : il y a autant de façon d’être architecte d’intérieur qu’il y a d’individus : « trouvez la vôtre, ou plutôt, construisez la vôtre !« 
  • Vous avez le « droit à l’erreur » : moi qui ai d’abord fait une grande école de commerce pour être maintenant praticienne en techniques énergétiques chinoises, je sais de quoi je parle !
  • Et d’ailleurs, encore plus important, ce n’est pas une erreur : chaque étape de notre parcours construit notre chemin de vie, aucune étape n’est inutile car toutes nous enseignent quelque chose…

Voici ce que je voudrais dire à Hugo !

Si j’avais Hugo devant moi, voici ce que je voudrais lui dire :

« La seule personne à qui tu dois rester loyal en toutes circonstances, c’est toi-même ! Les gens qui t’aiment comprendront tes décisions et ne te jugeront pas s’ils ne comprennent pas tout. »

Il me répondrait peut-être :

« Mais, comment savoir si je suis loyal à moi-même, ou à Pierre-Paul ou Jacques ? »

Alors pour l’aider à y voir clair, je lui répondrais peut-être :

« Tu dois faire en sorte de mieux te connaître, de comprendre quelle est TA place : celle que l’Univers attend que tu prennes, que toi seul tu peux occuper, parce que, comme une clé dans une serrure ou une pièce de puzzle, tu es le seul à pouvoir y rentrer et à l’occuper pleinement. ».

Le bon moment pour essayer les Bazi

C’est la finalité des Bazi : aider chacun à trouver cette place, à prendre conscience de ses talents. Car le talent, c’est ce qu’on sait faire naturellement, c’est notre « super pouvoir » : comme il nous est naturel, on n’en a pas conscience et on peut avoir du mal à le discerner ! Comme une certaine forme d’intelligence, ou une créativité particulière,…

La consultation Bazi permet aussi de mieux comprendre le contexte qui conviendrait à Hugo ou à ses amis : un travail de bureau lui convient-t-il  ? ou au contraire a-t-il plutôt besoin d’être en extérieur, de bouger beaucoup ? Est-il fait pour créer son entreprise, ou pour travailler dans une institution très organisée ?

Enfin la consultation Bazi aide à comprendre les freins, les « loyautés invisibles »(2), bref à faire le tri de toutes les voix qui cherchent à se faire entendre pour emporter des décisions qui peuvent se révéler toxiques à moyen ou long terme !

La consultation Bazi apporte donc un éclairage pour la prise de décision. Il n’y a pas d’âge pour faire cela…

Mais le faire au moment de choisir son avenir, c’est juste une question de bon sens… Avant même de se prendre la tête avec Parcoursup !

 

Et vous…

Vous vous reconnaissez en « Hugo » (3)?

Ou comme parent d’un «Hugo » (3) ? c’est le moment de prévoir une consultation Bazi.

Ou même de la lui offrir…! Quel cadeau, en ce moment, lui serait plus utile que de mettre un peu d’ordre parmi tout ce petit monde qui s’exprime dans sa tête ?

Des questions ? contactez-moi, c’est aussi simple…

Et si vous pensez que cet article peut aider un de vos proches, offrez-le lui, il a été fait avec amour !

 

(1) Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait parfaitement logique : j’ai compilé ici plusieurs archétypes !

(2) selon le terme d’Ivan Boszormenyi-Nagy (1920-2007), pionnier de la thérapie familiale et le fondateur de la thérapie contextuelle. Voir son ouvrage Invisible loyalties (Boszormenyi-Nagy et Spark, 1973)

(3) Existe aussi en version féminine, évidemment.

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