Transmettre, disent-ils

Des nouvelles de mon livre

Me revoilà après quelques semaines de silence (et de vacances, aussi… Il faut bien reprendre son souffle !)

Mon manuscrit est désormais achevé, il pèse quand même 765 pages (avec les annexes !), et je suis moi-même sidérée d’avoir eu tout ça à dire ! Il est désormais en relecture, bref la route est encore un peu longue !

En regardant « dans le rétroviseur », je réalise qu’une des choses que m’a apprises mon parcours dans les arts énergétiques chinois, c’est la patience. Pourtant je n’étais pas vraiment douée pour ça, mais Marie-Pierre Dillenseger, en formation, répondait souvent ainsi à nos questions :

« patience, patience ! »

Bref ce projet avance, pas après pas, et je suis fière de ce que j’ai écrit, ce qui est déjà énorme !

« Ce livre, tu le fais pour quoi ? »

Plusieurs personnes m’ont demandé :

« mais finalement, ce livre, tu le fais pour quoi ? »

En voilà, une bonne question. Y répondre n’est pas si facile.
Est-ce pour faire fortune en vendant mes livres ?
Est-ce pour me faire connaître et vendre des séminaires fort chers partout dans le monde ?

Non, ce n’est pas ça. Et même, ça me terrifierait  (ah, la peur de réussir, vous connaissez ?)

La réponse est :

« Parce que l’Univers me l’a demandé »

et

« Pour transmettre ».

Transmettre oui, mais transmettre quoi ?

Transmettre ce que j’ai reçu, transmettre quelque chose qui pour moi est … j’ose le dire… de l’ordre du Sacré.
Renouer les fils entre l’humain et ses lieux, c’est de cela qu’il s’agit.
Parce que les lieux sont des maîtres dans notre évolution.
Parce que l’humain doit apprendre à co-construire, à co-opérer avec les lieux, et non chercher à les asservir pour son usage et son bénéfice personnel.

L’instrumentalisation du Vivant est la source de tous nos maux actuels, j’en suis persuadée.

Aussi je le dis tout net, si votre question principale est

« où dois-je mettre la fontaine pour que la fortune advienne ? »,

je ne suis pas le bon interlocuteur (mais rassurez-vous : vous trouverez sans difficulté des gens qui vont feront cette promesse-là).

Pour moi, c’est passer à côté de l’essentiel, mais après tout, chacun sa route…

Un ouvrage à influences multiples

Ce livre, il est donc fait pour transmettre. Je ne l’ai pas écrit seule, loin de là.

Dans ma posture d’ermite, j’étais bien accompagnée… et nombreux sont celles et ceux, incarnés ou invisibles, qui m’ont « soufflé dans l’oreillette » un certain nombre de phrases. J’ai du mal à les identifier tous, mais j’ai repéré plusieurs «bulles d’énergie » bien différentes…

Hommage à mon père

Mon père, professeur de géographie urbaine / humaine. Son aura académique, dans notre région d’origine, et son rayonnement, était énormes. Je garde en mémoire plusieurs rencontres avec des personnes qui ont écarquillé les yeux en apprenant que j’étais sa fille  : « Quoi, tu es la fille du Professeur Bruyelle ? Quel grand homme ! ».

Pour moi, il n’était pas un grand homme : il était juste, simplement, mon père. Celui qui, ancien alpiniste, couvait amoureusement du regard son Mont Blanc et son Cervin adorés, et qui nous apprenait à « lire » la montagne, la géologie, la ville, les usages des espaces publics.

Lire le paysage, naturel ou façonné par l’humain, est donc quelque chose qu’il m’a transmis – même s’il n’a jamais prononcé le mot « Feng Shui », et était plus attiré par le Japon que par la Chine.

Par ses silences, il a façonné en creux mon parcours (et ça, c’est bien chinois !) : l’épisode est assez cuisant, mais alors que je lui racontais mon enthousiasme de reprendre mes études en architecture intérieure, il a eu cette phrase assez terrible : « tu sais ça ne m’étonne pas : j’ai toujours pensé que tu serais une excellente architecte, et je n’ai jamais compris pourquoi tu faisais une école de gestion ! ». Ma tante m’a confirmé que c’était son désespoir mais il n’en avait jamais rien dit pour ne pas m’influencer.

Laisser un être aimé cheminer, se perdre, faire demi-tour et revenir sur ses pas, quelle belle leçon d’amour…Tout compte fait.

Hommage à « Jules »

Une autre influence, penchée sur mon épaule, est mon grand-oncle « mythique ». Il s’appelait Jules, mais il est resté sous le nom de « Parrain », car il était le parrain de ma mère. Né en 1891, il est mort vers 75 ans, quelques années après ma naissance.

Communiste de la première heure, idéaliste, il participe à la Longue Marche (15 octobre 1934 — octobre 1935) aux côtés de Mao Zedong. Puis il participe à la guerre d’Espagne contre Franco. Dans la famille, le bruit court que Malraux le cite dans un de ses romans.

Et d’ailleurs, sa vie mériterait un roman (un jour, peut-être …) . Il transmet durablement à certains dans la famille, le goût du voyage, de la découverte, de l’engagement, … et de la Chine.

Sa dernière compagne était ma marraine, et comme il me l’a « dit » un jour, à l’époque, «parrain et marraine,  c’était pas pour rigoler : ça créait vraiment un lien  ! »
Jules, quand j’ai commencé à écrire, s’est « installé » chez moi et a commencé à me faire passer des messages. Jusqu’à ce point final, qu’il a ponctué d’un magnifique craquement de mon escalier. On en a bien ri tous les deux (enfin, je crois !)

Bien d’autres influences encore ont parcouru ce livre mais chut, on ne va pas « spoiler », comme on dit !

Transmettre aux générations futures

Ente le début et la fin de l’écriture, est arrivée ma première petite fille, Chloé. Et ça a tout changé aussi. Car j’ai pris conscience à ce moment-là, de ma propre responsabilité.

Je ne suis plus le réceptacle ultime d’une connaissance millénaire, mais je deviens passeuse, porteuse, le temps d’une poussière d’éternité, d’un flambeau magnifique qui attend de pouvoir éclairer et réenchanter l’humanité.

Ce flambeau, je dois l’entretenir, le clarifier, le purifier, pour le transmettre en bon état aux générations futures.

Ce flambeau, ce n’est pas à moi qu’il appartient. C’est à l’univers. Même si les règles de la propriété intellectuelle s’appliquent à mon ouvrage, ça change quand même la perspective…

Je ne sais pas d’où vient cette sensation d’urgence, je ne sais pas d’où viennent certaines choses que j’ai posées sur le papier, mais une chose est limpide pour moi : c’est quelque chose qui me dépasse, je suis une messagère.

Mon objectif, tout le temps de l’écriture, a été de clarifier, de cristalliser des messages qui passaient parfois de façon un peu diaphane, éparpillés dans l’air, si j’ose le dire ainsi. Mais toujours en respectant le sens de ce qui m’était donné.

 

Transmettre c’est aussi former

Et Former c’est transmettre, réciproquement.

Evident ? Oui pour vous et pour moi, c’est peut-être évident.

Si je forme des futurs praticiens, c’est pour qu’ils puissent pratiquer. Je suis heureuse et fière pour eux quand leur activité décolle : leur réussite est aussi un peu la mienne, non ?

Raison pour laquelle ce que je transmets, c’est ce que je pratique.
Je transmets ce qui marche, ce qui est efficace.
C’est aussi cette valeur d’efficacité, que m’a transmise Marie-Pierre Dillenseger en me formant.

Accompagnement après les formations

Pour cette raison, à l’issue de mes formations professionnalisantes, les personnes que je forme peuvent compter sur un dispositif d’accompagnement :

  • Un forum de praticiens
  • Des supervisions et ateliers, avec différents formats (de deux heures à deux demi-journées, en distanciel via zoom pour l’instant), animés par moi ou co-animés avec Me Marie-Pierre Dillenseger
  • Et sur demande, des supervisions individuelles.

Bref, je réponds aux questions, j’accompagne…

C’est bien évident !

« Ben oui, évidemment ! »,

c’est peut-être cela que vous vous dites….

Ça n’est pas si évident pour tout le monde.
Parfois viennent à moi des personnes qui ont suivi des formations ailleurs.
Et qui se retrouvent dans l’incapacité d’exercer, sans support ni soutien.

Pire : j’ai vu des cas de praticiens qui transmettent des choses fausses. Ils/elles ne peuvent pas l’ignorer. Et je sais qu’ils/elles le savent, car nous avons été formé.e.s par les mêmes personnes….

Ça me laisse songeuse, pour être franche…Parce que moi, ça ne m’aurait même pas traversé l’esprit !

 

Pour en savoir plus sur mes formations : c’est par ici !

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