Comment faire un thème BaZi quand on a été adopté à la naissance ? Quelles sont les difficultés qui peuvent en résulter ?
Un challenge technique
Lorsqu’on a été adopté.e, il peut manquer des informations importantes. En effet, l’heure de naissance est importante pour comprendre ce qui nous accomplit. Si elle manque, c’est un quart du thème qui manque !
Parfois, les informations sont imprécises … « on m’a dit que j’étais né la nuit », ou « tôt le matin », ces informations forment un indice ténu mais réel, qui permet de resserrer le champ de recherche.
Pour le praticien, la question peut se poser de l’interprétation du Pilier du mois de naissance, qui parle des ancêtres… mais de quels ancêtres ? Ceux de la famille biologique, ou ceux de la famille d’adoption ? (la réponse est : « les deux, mon capitaine ! » )
Un traumatisme qui peut laisser des traces…
Être adopté.e, suppose d’avoir été abandonné.e.
Blessure d’abandon
La blessure d’abandon qui en résulte peut être lourde et parfois se transmettre sur plusieurs générations. Parfois en BaZi on en trouve trace sous forme de l’Étoile Abandonnée.
Cela dit, chacun de nous a, dans sa lignée, des enfants qui ont été abandonnés … L’Étoile abandonnée est un marqueur supplémentaire d’un travail personnel à faire sur ce sujet.
Des racines inconnues
Nous sommes nombreux à nous poser les questions ci-dessous :
- qui suis-je ?
- quelle est ma place ?
- où vais-je ? quelle est ma mission ?
Pour répondre à ces questions, nous passons habituellement par une autre question :
- quelles sont mes racines ?
- quelles sont mes origines ?
- de quel arbre (généalogique) suis-je issu.e ?
La difficulté est que l’abandon coupe l’enfant de la connaissance de ces origines. Elles n’en restent pas moins agissantes, dans l’ombre et l’inconscient.
Alors, comment faire pour renouer avec la connaissance de ces racines ? Comment refaire couler le fluide vital le long de la lignée ?
Les BaZi permettent parfois des petits miracles…
Un témoignage plein d’espoir et d’optimisme !
Voici le témoignage de Chantal, qui montre toute la richesse des BaZi dans ce genre de situations.
Voici ce qu’elle m’écrit :
« Je suis née sous X et j’ai été adoptée à l’âge de 3 mois, je connaissais ma date, mon lieu et mon heure de naissance mais rien sur ma famille biologique.
J’ai [suivi] la formation Bazi (…) et j’ai demandé à Isabelle de faire l’analyse de ma trame énergétique, car j’ai passé ma vie (j’ai 56 ans !) à essayer de comprendre qui je suis, pour apprendre à m’accepter et à m’aimer, et je dois avouer que ce moment de restitution, abordé avec toute l’expertise et la bienveillance d’Isabelle, a changé radicalement ma vie !
Dans les semaines qui ont suivi, par un incroyable « hasard », il s’est produit un événement qui m’a révélé l’identité de ma mère biologique, j’ai pu ainsi accéder à de nombreuses informations sur ma lignée génétique.
C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de l’impact énorme de la génétique, j’ai grandi auprès de parents adoptifs qui m’ont donné tout le confort matériel et la sécurité affective nécessaires à ma construction d’adulte, je me suis approprié bon nombre de leurs valeurs, et en même temps j’ai découvert que j’ai reproduit sans le savoir énormément de schémas comportementaux en provenance de ma famille biologique.
(…)
Le bilan que je tire de tout cela aujourd’hui, c’est que peu importe d’où l’on vient, tout possède un sens et contribue à notre évolution, mon âme a fait son choix d’incarnation, et je suis convaincue que l’abandon à la naissance faisait partie du contrat.J’ai compris grâce aux BaZi qu’au-delà de la génétique, de l’éducation ou de l’environnement socio culturel, on a surtout une identité énergétique qui fait toute notre singularité, notre marque de fabrique rien qu’à nous, (…) et les BaZi sont dorénavant pour moi une formidable feuille de route pour apprendre à gérer ma vie et ma relation aux autres.
Les BaZi m’ont également permis de prendre conscience de mes potentiels de réussite et de mes freins à mon évolution, aujourd’hui j’ai de précieuses cartes en main pour réaliser mes projets, j’ai enfin appris à m’aimer et à avoir confiance en moi.
J’espère que ce petit partage pourra [aider] à aborder le sujet de manière optimiste (…), car hélas trop souvent on se retrouve stigmatisé comme si on devait porter un fardeau toute sa vie, j’avais d’ailleurs arrêté depuis longtemps de faire des recherches sur mes origines et de regarder des émissions sur les personnes nées sous X, trop déprimantes ! »
Et vous, est-ce que cette situation vous parle ?
Photo de Rajesh Rajput sur Unsplash