Les objets

Le regard d’une anthropologue atypique sur les objets qui nous entourent

Voilà longtemps que je voulais interviewer Audrey Chapot au sujet des objets.

Les objets…

Quel drôle de sujet, me direz-vous peut-être… On ne prête plus forcément attention à ces objets du quotidien !
Dans le Larousse, on trouve les quelques définitions suivantes à la rubrique « Objet » :

« Toute chose concrète, perceptible par la vue, le toucher : Perception des objets.
Chose solide considérée comme un tout, fabriquée par l’homme et destinée à un certain usage : Une lampe, un livre sont des objets.
Chose inerte, sans pensée, sans volonté et sans droits, par opposition à l’être humain : On nous traite comme des objets ».

Alors, pourquoi parler des objets ? Parce qu’en Feng Shui on en parle quand même beaucoup

  • Quand il s’agit de désencombrer (ce qui n’est plus utile, ce qui est cassé, ce qui nous « tire en arrière », ce qui nous retire notre vitalité (mais pourquoi cette perte de vitalité ?)
  • Quand il s’agit de poser des remèdes, en lien avec la théorie des Cinq éléments.

Audrey a une double casquette :

Elle est anthropologue, mais aussi praticienne dans un domaine qu’il est difficile de mettre en mots, tant elle invente elle-même son propre métier (elle a même conceptualisé cela en parlant de « métier hybride »).

Disons que cela parle de tous les fils, visibles ou invisibles, qui nous empêchent de trouver notre autonomie et de suivre la route qui est la nôtre, qu’il s’agisse de liens transgénérationnels, karmiques, ou autres. Appelons ce métier « praticienne de l’invisible ».

Je vous invite à découvrir cet échange.

Un exemple de catégorisation des objets

Audrey offre un exemple de catégorisation de ce vaste monde des objets :

  • Objets industrialisés ou manufacturés,
  • Objets sacrés ou profanes,

Et surtout, elle nous parle du fait que les objets sont vivants, pour de nombreuses civilisations.

Et, par pur hasard (qui n’existe pas, comme chacun sait), je lis hier le dernier livre de Corine Sombrun (« la diagonale de la joie – voyage au cœur de la transe » – Albin Michel 2021)  et je tombe sur cette phrase :

« Au lieu de se servir de leurs jambes pour chercher un objet perdu, les chamanes entrent simplement en transe pour demander à l’esprit de cet objet de bien vouloir leur révéler où il se cache. Ils le font pour retrouver un animal égaré, partant du principe que tout le vivant, y compris la matière, possède un esprit, un « double immatériel » disent les ethnologues, avec lequel ils peuvent dialoguer. »

Les objets, définis par le Larousse comme « chose inerte »,  seraient donc vivants ?

Pour ma part, c’est une conviction que je porte depuis ma plus tendre enfance. Et  j’ai eu plusieurs expériences, où des livres particuliers ont été mis sur mon chemin pour m’envoyer un signe, et me remettre sur le chemin de ce que j’ai à accomplir dans cette vie.

Lire l’article « les objets ne sont pas que des objets ! »

Evidemment il y a beaucoup de choses encore qui pourraient être dites sur les objets en eux-mêmes et sur les liens qui nous lient à eux.

Cette conviction, vertigineuse, est riche d’implications….A nous de tirer toutes les conséquences.

Et vous :

  • êtes-vous sensible à l’idée que les objets puissent-être vivants ?
  • quelles sont les conséquences que vous voyez à ce postulat ?
  • avez-vous des expériences où des objets vous ont semblé communiquer avec vous ? vous enseigner quelque chose ? vous envoyer un message ?
J’ai hâte d’échanger avec vous sur ce point de vue qui, j’en conviens, peut être un peu « décoiffant »…

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